vendredi 30 mars 2012

Tout est relatif


Lundi j'avais RDV avec une psychiatre pour une expertise demandé par mon boulot pour voir si je suis vraiment en train de faire une dépression et j'ai du lui faire un récit de ma vie en 30 minutes top chrono :
- A 5 ans :Découverte de la maladie héréditaire le Fabry -4 enfants sur 6 d'une même fratrie
- A 13 ans : Une TS médicamenteuse qui a surement aggravé et déclenché la destruction de mes reins fragiles
-A 14 ans: Pause de fistule +Premières séances de dialyses
-A 15 ans: Première greffe rénal , suivie d'un tas d'effets secondaires
-De 25 à 28 ans rejet chronique de ma greffe
-A 28 ans: Retour en dialyse pour 4 ans 1/2
-A 29 ans: Ablation de mon greffon +1ere Opération au laser des gencives (haut et bas )
A 30 ans :Pause d'une plaque pour éventration+2eme Opération au laser des gencives (haut et bas )+ petit AVC sans trop de conséquences
A 31 ans:Opération réparatrice de ma lèvre inférieur suite à une œdème labial
A 32 ans : 2eme greffe rénal
A 35 ans : Pontage au bras droit suivie de 6 mois de rééducation pour me resservir de mon bras
A 37 ans Encrassement de ma voute plantaire (appairage orthopédique )+ Première grosse dépression
39 ans:2 AVC qui ont touché le langage pour le 1er et la marche , l'équilibre, la déglutition pour le seconde
41 ans: Nouvelle dépression .... j'en passe et des meilleur ...
Et la tête alouette :))

De plus avec l’hospitalisation de maman j'étais dans tous mes états , donc elle a confirmé la dépression.
Mardi rebelote RDV chez une psychiatre que ma psychologue voulait que je vois et comme je suis arrivé en retard au RDV j'ai eu que 30 minutes pour vider à nouveau mon sac à nouveau!!

Après ce RDV à Paris , j'ai filé voir maman à l'hôpital et en la quittant je suis tombé sur une femme qui m'a interpellé pour me poser une question , mais au final elle a vider son sac de déprime en pleurant à grosse larmes avec :son psy qui ne voulait pas la voir car elle prend pas son traitement, son mec qu'elle aime pas , son rêve d'être hôtesse de l'air mais que les toubibs veulent pas qu'elle le soit etc etc ...Tout la détresse du monde en pleurant, pestant , donnant des coups de pieds par terre et des que j'ouvrais la bouche elle m'a dit que je ne comprenais rein et moi comme un con je l'ai écouté pendant 30 minutes sans bronché, de toutes façons elle n'aurait pas entendu mes souffrances tellement elle était dans un bad trip !

Comme quoi tous les malheurs ne se valent pas , il faudrait peut être relativiser?

A part ça , j'ai vu ma petite mère aujourd'hui , elle était plus souriante, plus alerte, son élocution est de mieux en mieux et elle commence à bouger son bras et sa jambe gauche . Lundi elle sera transférée dans un centre de rééducation proche de chez nous sa famille...

Ben rein que ça et le beau soleil , pour moi la vie sourie et je garde confiance ,de rire a nouveau et j'ai même envie de faire le fou , enfin pas trop sinon tous mes psy vont me passer la camisole :)


PS : ce récapitulatif de mon parcoure de santé n'a pas pour but de me faire peindre c'est juste une grande partie de ma vie comme je la vie depuis toujours

samedi 24 mars 2012

C'est encourageant ....


Avec cette semaine éprouvante aussi bien physiquement que moralement, j'ai eu un peu de mal a avoir du temps pour moi, heureusement mon ami Stéphane m'a invité à aller manger dans notre restaurent Japonnais en compagnie de 2 ami a lui que j’apprécie....

Oublie pour ne serait-ce qu'une soirée l'hôpital, la vision de ma pauvre maman dans un état très critique, mon connard de frère et toutes les démarches pesantes pour essayer de le placer dans un foyer médicalisé, rajouter à ça mes propres problèmes due à ma dépression,mes visites chez la kiné etc etc ... Je pense que cela ne pouvait que me faire du bien !

Et effectivement j'ai réussi à sourire, même rire et oublier un peu , mais le retour à la réalité m'a fait comme un électrochoc ...
Après avoir quitté les 2 amis de Stéphane ,Nous somme allé tous les 2 boire un verre dans un bar qu'il affectionne. La ça allé encore mais comme il était fatigué , la soirée pour lui devait s'achever pour rentrer se coucher.Je l'ai remmené jusqu'au parking ou il avait garé sa voiture, ma gorge c'est alors nouée, mes larmes sont tombées et je me sentais très mal de retourner à ma vie si compliquée en ce moment .

J'ai marché quelques minutes dans les rues de Paris et comme j'étais proche de Beaubourg je me suis assis dans la nuit face au musé pour me poser et réfléchir avant de repartir toute en essuyant mes larmes ....

J'ai une douleur en moi que seul le temps calmera et peut être aussi les putains d'antidépresseurs, mais ...

Le lendemain de suis retourné ,comme tous les jours , voir ma mère avec ma tante et là ça m'a fait vraiment du bien de la voir (un peu) mieux...
Les infirmières l'avaient enfin assise dans un fauteuil , elle était en train de manger un repas léger , mais elle mangeait toute seule et pouvait boire normalement à se guise, de plus son élocution était un peu plus claire et plus sonore.
Je lui ai allumé la télé quand nous somme partie,pour qu'elle puisse se distraire et trouver le temps moins long .

C'est une battante, elle est comme moi et je sais aujourd'hui qu'elle ne baissera pas les bras .
Je vois donc d'où je tien ma force et je sais que mon amour, l'amour de ses enfants tous présent à son chevet sera un force supplémentaire, même si ce sera surement long , elle remarchera !

mardi 20 mars 2012

Du temps ....



Les 3 jours qui viennent de s’écouler ont été ceux les plus éprouvant qui j'ai vécu depuis bien longtemps...
Je devrais être habitué à la souffrance , la maladie, la faiblesse du corps etc , mais quand ça touche sa mère , là c'est autre chose , en plus ces derniers temps c'était déjà pas le top coté moral mais là, j'ai bien crus que j'allais péter un câble !

A chaque visites que je rends à maman mon cœur s'est noue, se tord dans tout les sens, mais je ne veux pas pleurer devant elle et lui montrer ma peine, la souffrance que j'éprouve de la voir si diminuer, de plus avec cet AVC qu'elle a fait , le dialogue est un peu compliqué, ses mots sont hachés, elle a due mal a émettre du son et ne fait que répéter qu'elle veux boire de l'eau, mais cela lui est interdit au risque de faire une fausse route et de s'étouffer.

Hier quand je suis arrivé dans sa chambre , les infirmières avaient étaient obligé de lui attacher les bras le long des barrières de son lit parce que consciemment ou inconsciemment elle arrachait les capteurs collé sur sa poitrine, son oxygène etc..

Je l'ai détaché le temps de ma visite et en partant j'ai demander à l’infirmière de la rattacher, chose que je ne pouvais me résoudre à faire.

Aujourd'hui elle avait meilleur mine , les infirmières lui on donné réussi a lui donner a manger, pour commencer de la compote et de l'eau gélifiée, mais je sais qu'il va falloir beaucoup de temps pour qu'elle aille encore beaucoup mieux, il va donc falloir qu'elle soit patiente et moi aussi d'ailleurs...

A coté de ça j'ai commencé des démarches à droite et à gauche pour essayer de faire placer mon frère ainé dans un foyer médicaliser plutôt que chez ma mère ou il vit actuellement, malgré que le dialogue entre lui et moi ne passe plus!

Je sais que moi je n'aimerais pas aller dans ce genre d'établissement mais lui à 50 ans fait n'importe quoi et pollue plus la vie de maman plutôt qu'autre chose , et vu qu'il est greffé lui aussi comme moi , mais qu'il ne gère pas ses médicaments qu'il oublie même parfois de prendre et préfère vider des bouteilles de vins tout en comatant sur le canapé du salon, sans manger, se laver etc, malgré et les maintes avertissements qu'on a beau lui avoir fait n'y font rein, il reste dans cet état végétatif.

C'est encore à moi de gérer....Ma vie ,la vie de ce connard, les allé et venus à l'hôpital avec ma tante et d'être juste présent auprès de ma petite maman....

Alors parfois la soupape craque et quand je suis seul chez moi avec mes chattes, je pleur en sanglotant et je craque avant de me ressaisir pour ne pas inquiéter plus que de raison ....

Heureusement que mes amis me téléphonent pour me soutenir, déjà que je me sens si seul face à cette nouvelle épreuve, même si ce n'est pas vraiment le cas..
Il va en falloir du temps ,heureusement c'est le printemps ... Comme s'y ça avait un grande importance ...

samedi 17 mars 2012

72H et après ...



C'est un peu usant de toujours être celui sur qui l'on peut compter, d'être celui qui a la tête sur les épaules, celui qui sait les choses parce qu'il est passé par là .

Je suis le dernier d'une famille de 6 enfants et c'est moi qui ai essayé les plâtres pour notre maladie héréditaire familiale, et comme j'ai beaucoup galéré on se refaire souvent à moi, comme je suis aussi celui qui a gardé le plus contact avec ma mère simplement par amour et non par intérêt comme certains de mes frères c'est donc moi qu'on appel en 1er !

Ce matin ma petite maman m'a téléphoné , juste comme ça pour prendre des nouvelles , elle allait très bien , enfin aussi bien qu'une femme qui a plein de galères autour d'elle peut aller, mais le son de sa voix était enjoué , il y avait avec elle ma tante comme à son habitude et mon parasite de frère ainé qui vit chez elle , un samedi normal en somme !

La journée bien qui pluvieuse s’annonçait bien, mais sur le coup de 15h ma tante m'a téléphoné pour me dire que ma mère avait du aller à l'hôpital en urgence avec les pompiers car elle avait fait ce qui semblait être un AVC !

Le temps de me préparer nous nous somme rendu ma tante et moi à l'hôpital pour lui rendre visite .

Quand j'ai vu ma mère dans cette chambre de réanimation neurologique si affaiblie ,le visage a demi paralysé et arnachée de tas de capteurs pour surveiller ses constances, je n'ai pas pus m'empêcher de pleurer, même si je ne voulais pas pour ne pas l'inquiéter plus qu'il ne le fallait déjà.
J'avais envie de me vider , de laisser sortir ma tristesse, de vivre ce malheur tranquillement en tenant tendrement la main de maman, de l'embrasser et de rester calme avec elle ; mais ma tante était là , perturbante,bougeante , énervante, posant des questions idiotes à l'infirmier ou à ma mère qui n'arrivait pas à parler ou a articuler , il a fallu a plusieurs reprises que je lui dise que ça n'avait pas d'importance ces questions et que maman devait avant tout se reposer.

Le personnel soignant nous a dit qu'il devais la garder en grande observation pendant 72h et que nous en serions plus sur l'étendu des dégas, en priant que ça fasse comme pour mon 1er AVC qui s'est résorbé rapidement et surtout qu'elle ,ne soit pas trop diminuer après cette nouvelles épreuve ....
A mon retour de l'hôpital j'ai déposer ma tante chez elle et j'ai appeler ma sœur pour la prévenir .Elle était inquiète et voulais que je passe la soirée chez elle et son ami mais comme j'avais prévue ce soir sortir avec un ami, alors je n'ai pas annuler, même si je risque d'être ailleurs ...
De toutes façons rester a ruminer sur le triste sort de ma pauvre maman n'arrangera rien , ni pour elle et encore moins pour moi qui suis déjà en dépression....
Je suis déjà passé par 2 AVC et je sais le combat que c'est pas récupérer , mais quand c'est votre mère que vous aimer qui se trouve là , c'est un réel choque !!
Allé encore 72 h et tout sera fixé , je garde espoirs et je prierais même le bon dieux ,même s'il est bien occupé en ce moment !

samedi 10 mars 2012

Je ne suis pas folle vous savez !!!


Pas vraiment évident de ce dire qu'en fin de compte la psy a raison et que je suis vraiment en dépression, même si pour pouvoir continuer de toucher mon salaire intégralement tout en pouvant continuer de me reposer et de me réparer j'ai été obligé de lui demander un certificat précisant que je suis effectivement dépressif, condition sinequanone requise par mon employeur et le comité médicale .

Toujours est-il que j'ai bien vu que dans ma caboche ça n'allait
pas depuis quelques temps et il est des signes qui font peur et qui ne trompent pas .

Déjà un jour alors qu'une plante de ma loggia c'était cassée la gueule , je me suis retrouvé par terre pour ramasser les morceaux et là coup de bleues monumental , je me suis mis à pleurer sans trop savoir pourquoi et je suis resté là 3 quarts d'heure impossible de me relever , c'est seulement en voyant mes chattes qui tournaient autour de moi inquiètes et qui miaulé que j'ai réalisé qu'il fallait peut être me relever !!


La semaine dernière , alors que j'étais dans un bar
avec deux amis que j’apprécie beaucoup,où la musique , les rires et les beaux garçons s'éclataient autour de nous, rebelote , un nouveau coup de bleues sans crier gare est survenue.
J'ai trouvé ça complétement incongrue que mes larmes coulent dans cet endroits festif et surtout je me suis sentis gêné de me laisser aller devant mes amis, bien que je ne pouvais me contrôler , même si ils ont été adorable et réconfortant avec moi.

Je passerais sur les innombrables états de tristesse et la contemplation
hyper négatif de moi même , mon impression d'inutilité et de nullité sans oublier le style "je t'aime mélancolie" ou "qui suis-je dans quel état gère" et les larmes qui naissent dans mes yeux sans le moindre motif apparent ...

Il est des choses qui ne s’expliquent pas ....

Avant que j'en arrive là, j'avais ressentis le besoin de retourner voir ma psy à la disparation de mon amis JC...Elle qui m'avait si bien aidé il y a 4 ans pour un épisode de dépression, je savais que cela ne pourrait qu'être bénéfique.


La tristesse m'a envahie et le moral c'est mis en berne, j'ai accepter un traitement antidépresseur alors que j'y été farouchement opposé et je pense qu'il commence a faire son effet lentement mais surement.


Et puis voir un psy et faire une psychothérapie est aussi un engagement et un pas vers la guérison (il parait) et je sais aujourd'hui qu'il n'y a pas que les fous qui vont voir un psy tout comme que je sais aussi que tous les psys ne rendent pas encore plus dingue en les consultant et ne sont pas tous fous non plus, certain ( comme la mienne) développent même un échange très intéressant et constructif et arrivent même a mettre de la clarté sur des zones d'ombres de nos douleurs et de nos démons.

En plus j'ai la chance dans mon malheur d'être pris en charge à 100% pour ma psychothérapie et cela ne me coute rien ,si ce n'est l'engagement de ma part a y aller régulièrement et de me livrer et me confier entièrement pour une réel efficacité.

Mais si vous me lisez vous savez déjà que chez moi le faut semblant n'a pas sa place et que je me livre parfois même sans pudeur !

Aller , on va peut être réussir a faire quelque chose de bien de ce mec que je suis et de tout ce qui gravite dans ma tête :)

dimanche 4 mars 2012

Ils s'aiment

C'est parfois dur ce constat que je me fais à moi même en me disant que je ne suis pas fait pour être aimé ou aimer simplement et sans souffrance ...

Bien sur je ne parle pas de cet amour que les amis savent donner avec une certaine retenue, retenue qui fait toute la différences ,car on ne couche pas avec ses amis,même si parfois l'envie se ferait sentir (ou pas du tout ) ,sauf peut être si c'est pour aller vers l'évolution d'un vrai amour , mais là il faut être sure de son coup!

J'ai fais cette erreur par le passé et au final ça a été un fiasco, j'ai perdu mon ami et l'amant qu'il aurait pus être dans mon cœur , par peur de reconnaitre ses sentiments, il a préféré feindre que l'Amour entre nous était possible au delà des nos quelques rapports sexuels au quel j'ai préféré mettre fin assez rapidement...

Je suis heureux de constater que l'amour à long terme existe encore pour quelques de mes amis ou dans mon entourage, mais aujourd’hui je ne crois plus vraiment à la fidélité comme par le passé, surtout chez l'homme, et peut être encore plus chez les homos!

Bien sur il reste la fidélité du cœur , celle que je trouve plus noble que (excusez moi du terme) la fidélité du cul et je dis ça pour avoir souvent été dupé mais bref...

Et pour moi , c'est là que le bas blesse....

Arriver a ouvrir son cœur, ça je pense savoir le faire assez facilement, mais les multiples complexes qui me hantent parfois pourrissent ma réalité et le personnage aux multiples facettes que je peux être, et pourtant au fond je reste moi tout simplement avec toutes mes blessures qui peut être m'empêchent d'évoluer et sont livrées avec trop franchise, qu'elles feraient fuirent le 1er venu qui voudrait être plus qu'un ami, ou bien c'est moi qui ne sais plus accepter l'autre tel qu'il peut être en me disant tout de suite qu'il va me juger négativement ? Je me pose la question!
Je me pose peut être trop de question ...

Mais je suis heureux et je rêve de la même chose, quand j’entends et je vois autour de moi des relations qui survivent au temps qui passe et quand l'un des 2 protagonistes me dit avec une grande lucidité que son compagnon est devenu avec le temps une réel partie de lui même, sa moitié, son frère de cœur , son ami amant et que même si un jour le sexe n'a plus la même saveur qu'au début de leur relation ou n'a plus de place dans leur histoire, l'amour est toujours présent entre eux et que la vie n'aurait plus le même sens sans cet autre qu'il aime tan.

Arriver a vivre ça, a partager ça avec un homme, serait pour moi je pense un grand bonheur, mais pour vivre ça il faut d'abord passer par une préface et plusieurs chapitres que je n'arrive pas a vivre, vu que je suis déjà en train de lire le résumer au dos de la couverture et que j'imagine toujours une fin désastreuse avant même d'avoir ouvert ce livre d'un vrai amour ....

Bon je vais voir si je trouve un bon bouquin a me mettre sous la main :)

vendredi 2 mars 2012

Vie de merde ...mais pas trop



Certain dirons : " Ma vie c'est de la merde " -" J'ai gâcher ma vie " -" Avec cette personne, j'ai perdue les plus belles années de ma vie " etc ...

Moi quand je regarde ma vie , c'est vrai qu'au jour d'aujourd'hui c'est pas mirobolant mais ça pourrait être pire ...
Voir le verre à moitié plein, plutôt qu'a moitié vide , même si c'est pas toujours évident, j'essaye, mais mon dieu que c'est difficile parfois ,surtout quand ce fameux verre a tendance à se vider un peu trop et dépasse la moitié vers le bas , mais restons positif.

Faire un constat sur ce qu'est notre vie, c'est bien plus souvent faire un constat sur ce que nous vivons depuis peu, quelques jours, semaines , mois tout au plus et si on regarde bien , même dans nos malheurs on trouve des lapes de temps où malgré cette vie de merde que nous vivons, nous avons réussis a afficher quelques sourires, quelques rires et même de petits ou grands moments de joie et de bonheur partagés.

Alors je pense qu'on ne peut pas résumer une vie tout entière à une vie de merde...

Un ami me disait avoir perdu 10 ans de sa vie à la séparation de son couple . Je lui ai simplement dit que durant ces 10 ans il avait vécu de très belles choses, des voyages, de l'amour , du bonheur et des beaux souvenirs et que même si les derniers temps avec son ami avait été difficile, il n'avait pas gâché ce temps a rein faire, a rien vivre.

Car je pense que vivre sa vie et surement ce qui est le plus important, même si les moments négatifs sont plus présents que les positifs il faut essayer de ne garder que le meilleur et ne pas faire un constat trop pessimiste de nos vies même si au final, comme c'est le cas pour moi en ce moment, c'est vraiment pas le top, mais au moins on vis encore des tas de choses qui font de les êtres exceptionnels que nous devenons !!