Ma petite mère à donc été transférée lundi matin ,dans un hôpital proche de chez nous ; c'est vrai que c'est plus facile pour nous y rendre, mais je commence a être épuisé de tous ces vas et viens entre les visites à maman , l'autre jour j'ai même ramené l'un de mes frères qui était venu de Melun pour voir notre mère et puis j'ai mes rendez-vous hospitalier pour moi, plus ma perfusion bimensuel ,rajouter à ça ma tante que je "trimballe" tous les jours, qui au demeurant est une femme gentille mais comme dirait maman " qu'est-ce qu'elle est lourde" !!!
Et puis j'essaye , pour garder un semblant de vie social et le moral , de faire quelques petites choses pour moi, mais bien souvent je me sens trop fatigué et préfère rentrer chez moi et me couper un peu de toute cette galère et essayer d'oublier ...
Pour exemple, mardi soir mon ami Stéphane m'a invité a diner et a boire un verre dans un bar que nous apprécions tous les deux , ça m'a fait beaucoup de bien mais le lendemain j'étais dans un état, j'ai plus 20 ans non plus !
Je parlais de cette grosse fatigue à ma psy et de la grande tristesse et peine que je venais de traverser avec ce qui est arrivé à maman et du fait que je ne pouvais en mon fort intérieur pas laisser passer une journée sans me rendre à l'hôpital ne serait-ce que pour la voir.
Elle m'a mis en garde en me disant qu'elle voyait très souvent à l'hôpital des gens qui s'épuisaient a s'en rendre malade a aller tous les jours rendre visites à leurs proches et qu'il fallait que j'arrive a m'octroyer des peausses , je lui ai dit que j'allais le faire , mais une fois sortie de son bureau j'ai filé voir maman ....
Et puis maintenant qu'elle va un petit peu mieux , je lui ai dis et répété qu'il allé lui falloir beaucoup de temps pour bien récupérer , elle a beaucoup de mal a l'entendre et me demande tout le temps comment pour moi ça c'est passé, alors je lui dis que mes AVC étaient surement moins forts que celui qu'elle a fait et que j'avais à peine 40 ans ,qu'elle en a 69 ans !
Jeudi elle disait qu'elle voulait demander aux médecins de sortir de l'hôpital, je lui ai expliqué que ce n'était vraiment pas envisageable pour le moment et qu'il fallait qu'elle comprenne bien qu'une fois qu'elle aurait récupéré ,elle n'aurait plus le même entrain qu'avant , qu'évidement elle pourrait faire plein de choses mais avec moins de force et qu'elle serait encore fatigué pendant très longtemps, que moi même après bientôt 2 ans j'étais encore fatigué, j'avais parfois des vertiges, des trouble de l'élocution mais que cela allait revenir avec beaucoup de patience...
Je crois que c'est maintenant ce qui va être le plus dure pour elle , mais je garde espoir, il n'y a pas de raison, j'ai réussi à remarcher , elle y arrivera, les chiens ne font pas des chats :)
patience et confiance sont les maîtres mots de la guérison pour ta maman.
RépondreSupprimeril lui faudra un peu de temps pour l'accepter, mais avec l'aide et l'amour des siens, tout deviendra possible.
quant à toi, il faut effectivement te ménager et te prévoir des moments bien à toi et rien qu'à toi.
tu sais que tu as de vrais amis sur qui tu peux compter,alors n'hésite pas à te faire aider...
gros gros bisous à toi et à ta maman.
quel joli billet d’humeur, honnête et désarmant, la fatigue des jours est une maladie très répandue de nos jours, cela dit tu n’es pas seul, on te suis tous et on t’aime. La vie n’est pas une course au bonheur, il s’agit aussi d’acceptation, il s’agit aussi de répondre présent et d’avancer coute que coute, vaille que vaille. Bientôt tu comprendras ce chemin, ces embuches, tu te rencontreras, tu aimeras ce guerrier impétueux et volontaire. A moi il me plait ce guerrier couillu... Tendresse mon Nik
RépondreSupprimerCyril.