mardi 6 novembre 2012

Derrière mes sourires .

Hier soir j'étais invité a diner chez un ami en compagnie d'un autre couple d'amis de longue date; entre les rires et les conversation de tous poils , il y a eu le moment où l'on a parlé de ma famille qui est, on peux le dire, "particulière" et de tous les déconvenues qu'ils s'en suivent .

Comme à mon habitude , j'ai mis quelques notes d'humour dans ce portais pas toujours reluisant en parlant d'une famille qui aurait put inspirer Pedro Almodovard pour l'un de ses films aux personnages parfois si atypiques !

Bien sur mes amis avaient le sourires devant les anecdotes rocambolesques de ma vie, et même pour mes problèmes de santé où je fais tout le temps des pirouettes pour ne pas tomber dans le dramatique, voir le pathétique , mais a plusieurs reprises lors de mes récits j'ai sentis comme une boule  énorme au fond de moi, qui je pense devait me crisper le visage , mais je ne voulais pas faire dans le mélo, et pour cela je m'interrompais en buvant un verre d'eau ou en m’essuyant la bouche , pour cacher la crispation de ma bouche qui, si je m'étais laisser allé, m'aurait amener vers les larmes...

C'est halas un constat assez déplaisant que ma vie familial, qui entraine dans son passage ma santé , ma vie amoureuse inexistante, et mes relations sexuelles sans but, ni lendemain, en quelques sortes une vie de merde !

Mais bon je me rassure en me disant que j'ai des amis qui je pense m'apprécient , même si a un moment de mes récits j'avais l'impression de me livrer trop et d'être en train de me ridiculiser , mais en même temps , je me disais en mon fort intérieur qu'il fallait aller jusqu'au bout de mes confessions que j’extériorise mes démons et peu importe si ça pouvait être risible ou non , je restais moi .

Ce moi que je ne montre pas souvent , ce moi torturé , meurtrie par tant de souffrances,d'inégalités et de désillusions ...

Relativiser !!!
Voila en quelques sort le résumer de mes émotions , je me dis parfois (comme on me dit aussi souvent )qu'il est normale de péter un câble avec tout ça ,mais a bien y réfléchir il y a toujours pire que sois même , bien sur il y a mieux aussi , alors avec ma dérision et ma façon de ridiculiser la vie , ma vie , je vais vers le mieux ,même si je porte souvent un masque pour cacher le clown triste qu'il y a surement en chacun de nous.

2 commentaires:

  1. j'ai trouvé ces mots trés touchants , comme tu sais l'être trés souvent sans tomber dans le mélo..juste avec tes mots à toi que tu poses sur tes maux!...
    Tu as raison il y a tant de choses qui peuvent se cacher derrière le plus beau et le plus grand des sourires , et ce genre de sourires , seuls ceux qui ont souffert vraiment ou souffent encore , peuvent l'offrir aux autres comme pour faire un pied de nez à la vie et aussi pour continuer à s'entourer de gens , meme si ce ne sont pas tous des amis ....car les autres c'est aussi ça la vie ! je t'embrasse tendrement Nico ...Nat Antipouf

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  2. Hé oui nous étions à ce dîner en ta charmante compagnie, le dernier soir où l'on se voyait. Je ne me suis jamais douté que tu allais nous quitter deux jours après sans nous prévenir. C'est vrai que tu faisais souvent le clown pour masquer tes idées noires, tes tracas et qu'il fallait être intime pour connaître le côté sombre. Tu souffrais terriblement de tous tes soucis de santé et familiaux dur à gérer. On t'aimait tous très fort et ton départ est pour nous un grand vide affectif. Tu étais comme un petit zébulon fragile et fort à la fois. Tu es passé parmi tant d'épreuves. La vie ne t'as rien épargné. J'ai perdu un frère soeur, un très cher ami de coeur de 20 ans. Que de souvenirs des bons et des mauvais. Je t'aime mon petit Nicolas et je t'aimerais toujours. A jamais tu resteras lié à ma vie. Repose en paix et reviens dans nos rêves nous donner des nouvelles de l'au-delà... Bimbo (arno) ta pine co for ever

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