Tu sais depuis que tu es là haut , il ne se passe pas un jour où je ne panse pas à toi, c'est étrange parce du temps où tu étais encore parmi nous on pouvait laisser passer des semaines voir des mois sans se téléphoner, se voir, et là ... Et bien t'es toujours dans ma tête !
Après le dernier voyage que tu as fait, celui où je suis venu avec ma sœur, ma mère et d'autres de tes amis pour te souhaite bonne route ailleurs, celui ou j'ai préféré te dire au revoir plutôt qu'à dieu, celui où il était si difficile de te voir, là, couché, immobile, toi si grande gueule, toi si vivant d'habitude ,toi qui n'avait jamais été malade de ta vie telle une force de la nature, toi qui savais me faire bouger quand j'avais une baisse de moral.....
Lâchement je n'ai réussi qu'à m'écrouler et lâcher ma peine et mon chagrin car je ne te reconnaissais pas, car pour moi ce n'était pas toi que je voyais dans ce corps sans vie , dans ce corps sans toi, heureusement ta mère et ton amie Céline, m'ont prise dans leurs bras, j'étais on ne peut plus désemparé car j'avais l'horrible impression que mon chagrin n'était rein par rapport à leur immense peine et déchirure de perde un fils ou le père des ses enfants,mais je n'ai pus faire autrement que de verser mes larmes.
Je me suis assis face à ton denier lit , je t'ai regardé et j'arrêtais pas de me dire que vraiment tu avais grave déconné sur ce coup là, même si tu n'y es pour rein, même si une rupture d’anévrysme peut arriver à n’importe qui, à n’importe quel age, même à notre age!!
Ils sont venu, ils ont fermé ton lit avec ce couvercle de bois où ils avaient inscrit ton nom, ton prénom et ces dates 1970-2011 ... Mais ce n'était pas encore fini, il fallait qu'ils te mettent sous la terre humide de ce jour pluvieux d'octobre, dans ce petit cimetière triste et reculé au milieux de nul part.
Ils ont passé la musique du grand bleu, ton film préféré, ce film que nous avions été voir ensemble...
L'un des hommes qui se trouvait là, a fait une sorte de sermon, mais qui ne te ressemblais pas du tout!Mais quel connard ce type pour dire des choses sur toi alors qu'il ne te connaissait pas!!
Quelques jours ont passé, plus maussades les uns que les autres, je ne me relevais pas de ton départ, de cette injustice, je pensais à à tes filles de 3 ans et 5 ans qui ne verront plus leur papa, je pensais à Céline qui tous les soirs trouvera une place vide à ses cotés dans votre lit, je voyais ce visage que l'ont t'avais fait pour ce départ, ce visage qui ne souriait pas, et qui ne sourira plus jamais ...Mais un jour , mes larmes se sont lentement atténuées et je me suis dit, que tu n'aimerais surement pas me voir comme ça, que tu préfèrerais que je ne sois plus triste, que je vive et que je déconne encore et encore comme du temps de ton vivant, alors je me suis mis a faire un effort, même si ...
J'ai reçu un petit mot de Céline où elle me remercie d'être venue, où elle me dit que tu lui parlais souvent de moi, de nous , de notre adolescence ....
Je n'ai pas encore trouvé le courage de la recontacter, mais je te promet que je le ferais, je ne souhaite qu'une chose pour elle, c'est qu'elle puisse, le temps venu, refaire sa vie pour avancer encore, elle qui a perdu une moitié d'elle même, et peut être un jour trouver un autre homme qui comme toi sera là pour la la protéger et l'aimer elle et vos deux petites filles,même si je sais bien que tu seras irremplaçable et que tu seras toujours leur papa adoré à jamais!!
En attendant saches JC que cruellement tu me manques et je ne peux me faire à l'idée que tu ne viendras pas un jour à l'improviste sonner à ma porte et me demander de te faire un café tout en racontant nos vies comme part le passé... Repose en paix mon ami, toi avec qui il fut un temps a été mon 1er confident , toi qui fut mon meilleur ami d'enfance .
Le bordélisateur a encore frappé
Il y a 5 mois
les gens que nous aimons et qui nous ont aimés laissent toujours un énorme vide quand ils partent, et il est souvent très difficile de reprendre le cours de sa vie...
RépondreSupprimerDe là-haut ils nous protègent et continuent à nous aimer, attendant patiemment le jour où nous irons les retrouver.
La mort fait partie de la vie, même si cela nous semble cruellement injuste.
A nous de truver la force de continuer ................
Je comprends mieux ta peine et sans faire d effort je la partage mon ami Kiss
RépondreSupprimerUn jour j'ai entendu un religieux dire lors d'un office quelque chose qui m'a marqué et que je répète depuis sans cesse, à ce genre d'occasion.
RépondreSupprimerCela ressemblait à ça :
Les gens ne meurent vraiment que lorsqu'on les oublie, tant qu'il y a quelqu'un pour y penser, en parler, ils restent vivant dans les cœurs.
Alors, même s'il faut laisser le temps au temps pour calmer les douleurs, il ne faut jamais oublier ceux que l'on a aimé.